Sommaire anatomie du vélo à assistance électrique
Le cadre du vélo électrique, lequel choisir ?
Le vélo à assistance électrique est composé de différents types de cadre. Il en existe 3, bien distincts. De plus, notre guide du vélo électrique vous en apprendra davantage sur les VAE.
Le cadre haut
Voici le cadre que la plupart d’entre nous, connaissent. Le cadre classique, pour les puristes, mais également appelés à tort, cadre homme. L’appellation « cadre homme », vient s’opposer aux « cadres femmes », associée aux cadres plus ouverts et par conséquent, plus adaptée aux vêtements féminins. En réalité, il n’y a pas de vélos à moteur plus destinés aux femmes qu’aux hommes et vice-versa.
Aussi appelé « cadre en diamant », en raison de sa forme proche du losange, la dénomination la plus courante, reste le cadre haut.
C’est un cadre vélo très robuste, le cadre que les coureurs du Tour de France utilisent, le cadre utilisé par les VTTistes, par les pistards, mais aussi par les vélotafeurs.
Le cadre bas
Le cadre bas, ou cadre vélo wave est considéré comme le cadre le plus confortable, il est également le plus apprécié au quotidien. En effet, si vous souhaitez acquérir un VAE, pour vous balader ou pour un usage quotidien en ville et que votre critère principal est le confort, ce type de cadre saura vous satisfaire. À l’image des vélos électriques hollandais, très apprécié pour leur style et leur bien-être à bord.
Aujourd’hui considéré comme, la géométrie de cadre, la plus confortable, notamment grâce à la position qu’elle offre à ses utilisateurs, c’est aussi la plus pratique. Vous n’aurez pas à enjamber le cadre, il faudra simplement vous assoir sur la selle et positionner vos pieds sur les pédales. Une assise des plus confortable que l’on pourrait comparer à celle des scooters.
Vous avez certainement entendu l’appellation « col-de-cygne », pour son profil, remarquablement similaire à la forme d’un col-de-cygne, désignant en général une pièce recourbée.
La désignation du cadre vélo femme relève d’une inquiétude quant à la pudeur de celles-ci. Au XIXe siècle, les femmes portaient encore toutes des jupes et des robes. Par pure galanterie et afin d’éviter aux dames de lever la jambe assez haut pour enfourcher la bicyclette, qui aurait pu révéler les dessous des dames.
Ce cadre appelé « cadre en col-de-cygne » est ainsi adopté par les femmes.
PS : Pour les femmes qui souhaitent continuer à rouler à vélo électrique, en robe, tout en évitant « l’effet Marilyn », la pince Poupoupidou sera votre meilleure alliée.
Le cadre trapèze
Également appelé, cadre vélo mixte, l’adjectif « mixte » combine plusieurs significations. Mixte, pour désigner l’homme et la femme, mais aussi, pour faire référence aux différents usages que vous propose cette géométrie de cadre.
Le cadre vélo trapèze, vous offre le meilleur des deux, entre le cadre vélo haut et le cadre vélo bas. Un peu de confort, un peu de rigidité et de robustesse et voici un vélo à assistance électrique des plus complets. Son profil ressemble aux cadres vélos bas, néanmoins, la barre oblique vient se placer nettement plus haut. À la croisée des deux mondes entre le cadre vélo haut et bas.
Souvent associé aux VAE doté d’un moteur puissant, comme les vélos électriques trekking ou les VTC électriques. Ce cadre vous permettra de retrouver le confort d’un cadre vélo bas, sur l’asphalte et la rigidité d’un cadre haut, sur les chemins accidentés.
Les roues du VAE, quelles sont les tailles et les types ?
Différentes tailles, pour différents usages :
Voici les roues que nous connaissons tous et que nous avons toujours connu. Les roues qui équipent nos vieux vélos de route, comme les plus récents, d’ailleurs. De plus grandes roues pour un plus grand confort.
Il est vrai que les grandes roues procurent plus de confort. Nous le ressentons à l’usage et les chiffres nous le montrent, aussi. Ces roues sont alors préférées, pour équiper les vélos électriques. Pas de recherche de performance, mais une envie de confort et d’équilibre.
Très connues par les VTTistes, les roues de 26 pouces équipent également les VAE. La plupart des fabricants de vélo à moteur, ont compris l’importance de proposer une taille de vélo relativement petite.
Pour cela, la plus petite taille des constructeurs (extra-small ou small) peut se voir être équipée de roues de 26 pouces, afin de baisser le centre de gravité et rendre les roues plus homogènes avec la taille du cadre.
Nous constatons que de plus en plus de vélos à assistance électrique voient le jour, montés sur des roues de 24 pouces.
L’idée est de proposer une gamme de vélo pour les personnes mesurant 1,50m. Tout en conservant l’homogénéité du vélo, son confort, ainsi que l’équilibre global de celui-ci.
Certains vélos électriques compactes ou vélos électriques pliants, peuvent en être équipés.
Les roues de 20 pouces, sont des roues que nous retrouvons sur bon nombre de vélos électriques.
En effet, les vélos compacts, comme les vélos pliants nous offrant la possibilité d’être chargé dans une voiture, sont équipés de cette taille de roues.
Mais ce n’est pas tout. Les vélos électriques cargo, adoptent, de la même façon, ces roues de 20 pouces. Des roues, alliant compacité, légèreté et robustesse.
Voici les plus petites roues de vélo. Elles sont associées aux vélos pliants, tels que les vélos « made in London » de la marque Brompton.
Des roues regroupant un large panel de bienfaits, tel que la compacité, la réactivité et la légèreté.
Le confort est évidemment moins présent que sur les roues de plus grands diamètres. Cela s’explique par la surface au sol de celles-ci et l’angle d’attaque de la roue.
Plus la roue est petite, plus l’angle d’attaque est grand et plus la surface au sol de la roue est faible.
Par conséquent, les petites impuretés seront plus perceptibles, sur de petites roues, que sur les roues de plus grands diamètres.
La batterie du vélo à assistance électrique, quelle puissance choisir ?
L’unité de mesure de la contenance d’une batterie de vélo électrique s’exprime en wattheures (Wh). Plus cette unité est élevée et plus l’autonomie de votre vélo sera importante. La batterie est par extension, le réservoir de votre vélo à moteur.
Une batterie de vélo à assistance électrique, dite « classique » est une batterie de 400 Wh. Elle permet, en effet, selon les constructeurs de faire jusqu’à 120 Km. Une autonomie, pour le moins généreuse, qui saura satisfaire la plupart d’entre nous, pour un usage journalier. Néanmoins, il est important de bien choisir la batterie de son VAE.
Il y a les batteries de 300 Wh, offrant une autonomie, pouvant atteindre les 100 Km, selon les fabricants.
Cependant, vous pourrez également trouver des batteries de 500 à 600 Wh, vous permettant de faire 150 Km, sans interruption. Pour les plus grands rouleurs, d’entre nous, certains VAE proposent un système de « dual battery », à l’image de Bosch, offrant ainsi jusqu’à 1 000 Wh de capacité à votre vélo, si vous combinez deux batteries de 500 Wh.
Par ailleurs, la batterie que vous choisirez, devra s’adapter à votre usage. L’objectif, n’étant pas de recharger le vélo à assistance électrique, chaque jour. Aillez également à l’esprit, qu’opter pour une batterie proposant une autonomie supérieure sera automatiquement suivi d’une hausse d’environ 200 € du prix final. De ce fait, si vous n’avez pas réellement besoin d’une « grosse batterie », conservez celle de série.
Aujourd’hui, quasi l’intégralité des fabricants font confiance à la technologie Lithium-ion ou « Li-ion ». Offrant de nombreux avantages, comme une densité énergétique intéressante, d’environ 200 Wh / Kg, combinée à une durée de vie relativement élevée.
Aussi, la batterie est composée de cellules : Li-Ion pour des ions Li+ and une électrolyte liquide dans une enveloppe solide ; Li-Po pour un polymère solide offrant une enveloppe souple facilement identifiable ; et LiFePO4 en Lithium Fer Phosphate.
À noter que la qualité des cellules diffère selon les marques.
En sus, il n’y a pas d’effet mémoire. De ce fait, il n’est pas obligatoire de vider complètement la batterie pour pouvoir la recharger, il est d’ailleurs conseillé de la recharger lorsqu’elle accuse 1/3 de sa charge.
Le moteur du vélo électrique, quel type choisir ?
Il existe 3 types de moteurs biens distincts.
Le moteur électrique avant
Tout d’abord, il y a le moteur vélo dans la roue avant. L’atout majeur de ce moteur, est l’attractivité de son prix.
Effectivement, les VAE équipés de ce type de moteur sont très largement en dessous de la barre symbolique de 2 000 €, parfois même, en dessous des 1 500 €. Une sensation de traction et un moteur tout à fait à son aise en milieu urbain.
Le moteur électrique central
Ensuite, vient le moteur central. Comme son nom l’indique, il est placé au centre du vélo électrique. Quoi de plus logique ?
Vraisemblablement, lorsque nous pédalons, nous exerçons une force, au niveau du pédalier, directement transmis à la roue arrière. Le moteur étant placé dans le pédalier, il fluidifie chacun de vos coups de pédale et tant à rendre vos trajets plus agréables et linéaires.
Car, linéarité n’est pas synonyme d’apathie, le moteur central est décliné en différentes gammes, du plus puissant au moins.
Il sera intéressant de comparer ces moteurs, mais également d’en apprendre davantage sur leurs fabricants.
Le moteur électrique arrière
Le moteur vélo arrière, est quant à lui positionné dans le moyeu de la roue arrière. Il permet de procurer une sensation de propulsion. Cette impression de poussée, que nous retrouvons particulièrement sur une moto.
Un comportement comparable aux motos, mais également aux vélos non-électriques. En effet, lorsque nous pédalons sur un vélo dit « classique » (sans assistance électrique), alors la transmission par chaîne, transmet le couple engendré, directement sur la roue arrière.
Ainsi, le moteur roue arrière, confère au vélo à assistance électrique des sensations similaire aux sensations que nous avons toujours connues, sur un vélo.
L'ordinateur de bord du vélo à moteur
L’ordinateur de bord du vélo électrique est associé au compteur de celui-ci. Les plus poussés d’entre eux, disposent d’un écran LCD regroupant différentes fonctions et divers modes de conduites.
Le compteur offre tout un panel de fonctionnalités. De la plus basique, telle que l’autonomie, la distance parcourue, la vitesse moyenne et instantanée du vélo etc.
De plus, vous pourrez sélectionner le mode de conduite que vous souhaitez, au gré de vos envies et de vos besoins. Optez pour le mode « turbo » si vous souhaitez tracter des charges ou faire une sortie sportive, pour plus de dynamisme et de couple.
Ou, à l’inverse, préférez le mode « éco », lorsque vous circulez dans les rues bondées de Paris, en pleine heure de pointe, pour plus de souplesse et de linéarité.
Les freins du vélo électrique
Le « principe du bras de levier » pour transformer la force que l’on exerce sur le levier de frein, en une force de freinage. Un principe simple, décliné en 3 systèmes de freinage différents.
Les freins à patins mécaniques
Comme son nom l’indique ce type de frein utilise des patins en caoutchouc, qui viennent serrer la jante, de part et d’autre, pour réduire la vitesse du vélo.
Les atouts phares de freinage à patins sont, leur légèreté, leur mécanisme simple et leur rapport qualité / prix.
En revanche, les patins s’usent mais les jantes aussi, ce qui peu dégrader leurs performances avec des jantes mouillées. L’entretien est aisé, mais nécessite un réglage régulier.
Les freins à patins hydrauliques
Parmi les freins à patins hydraulique vélo, nous retrouvons le freinage de chez Magura Performance Components. Un freinage extrêmement puissant qui équipe les VAE haut de gamme, comme les VTT ou les vélos de descente. Un freinage extrêmement performant qui a aussi l’avantage d’utiliser de l’huile minérale qui n’est pas nuisible, ni pour la peinture du vélo, ni pour le tissu des sacoches.
Cependant, comme tout frein utilisant un circuit hydraulique une réparation rapide sur le bord de la route n’est pas chose facile.
Les freins à disques mécaniques
Le disque est installé sur le moyeu de la roue et l’étrier est monté sur le cadre, ou la fourche. Les plaquettes placées dans l’étrier, viennent cerner le disque. Une fois, le levier de frein en action, les plaquettes pincent le disque et ralentissent sa rotation.
Les plaquettes peuvent être en métal pour conserver un bon freinage sous toutes les conditions climatiques. Elles seront certes plus bruyantes, mais offriront plus de mordant.
Globalement, les freins à disques sont plus chers que les freins à patin. Ils sont également plus lourds, néanmoins, les plaquettes pour disque s’usent, généralement, moins vite que des patins pour jante. Le freinage du vélo électrique peut s’avérer être plus constant avec un système de freinage par disque.
Les freins à disques hydrauliques
La différence est tout d’abord notable au niveau du câble et de la gaine. Ils sont tous deux remplacés par un circuit hydraulique.
L’objectif étant de déplacer le liquide de freins situé dans la durite, vers le piston positionné derrière les plaquettes de freins, afin de leur donner toute la force nécessaire pour compresser le disque et ainsi freiner la roue.
Le meilleur du freinage à disque hydraulique sera plus puissant que les freins à disques mécaniques et les v-brakes, réunis.
Cependant, ils cumulent aussi de nombreuses failles, à commencer par la difficulté, voire l’impossibilité de réparer ce système sur le bord de la route. De plus, une purge du système de frein doit être réalisée, de manière régulière. Une intervention qui nécessite beaucoup de rigueur, même pour les coutumiers du fait. Le prix est également plus élevé, en revanche, la qualité de freinage et la progressivité durant toute l’année sera au rendez-vous.
Ces freins équipent d’ailleurs les SpeedBike électrique ou encore les vélos cargos électriques. Gage de sécurité et de performance.
Les freins à tambours
Le freinage à tambour dispose de moyeux spéciaux et de fixations spéciales sur le cadre et la fourche. Le freinage ne dépend plus de l’état de la jante. En comparaison au freinage à patin, la surface de freinage ne s’use pas et la qualité du freinage ne varie pas selon la propreté de la jante ou les conditions climatiques. Le freinage reste donc constant, même si votre roue accuse un léger voile.
Un système de freinage sécuritaire et très robuste, infatigable !
De plus l’entretien est réduit à presque zéro, en revanche, le changement de chambre à air ou l’intervention sur ce système, demande une technique particulière. Cela s’explique par le fait que ces freins équipent presque exclusivement les vélos électriques hollandais.
Les freins à tambours « Rollerbrakes »
Tout comme les freins à disques, les freins à tambour ralentissent le moyeu de la roue. En revanche, ici, tout se passe à l’intérieur du moyeu.
Par ailleurs, le « Rollerbrakes » développé par la marque japonaise et leader mondial des équipements pour vélo, Shimano. Considéré comme les meilleurs freins à tambour du marché. Ils s’appuient sur un système de rouleaux cylindriques qui, sous l’action du levier de frein, viennent exercer une pression contre une paroi intérieure du frein.
Des freins, pour le moins puissants et doux, à la fois. Deux qualités qu’il est rare de se voir être associées.
Quelques défauts sont, tout de même à relevé. Ils sont difficilement démontables et leur système est relativement lourd.
Toutefois, ils offrent à leurs utilisateurs, une durée de vie remarquable.
La mécanique est cachée et donc insensible aux corps étrangers, saletés ou encore, chocs émanant de l’extérieur, qui endommageraient les autres systèmes de freinages, tels que les disques.
Parfaitement adaptés à l’usage du quotidien, ils résistent à toutes les conditions climatiques et deviennent le choix numéro un pour une utilisation régulière et parfois ingrate avec un minimum d’entretien à la clé.
Nous retrouvons, ainsi ce système sur des vélos utilitaires, comme les vélos cargos, les vélos de La Poste, et les vélos hollandais. Leur poids, leur est préjudiciable, d’où le fait que nous les voyons que très peu, équipés les vélos modernes. Cependant, ils reviennent sur le devant de la scène, grâce à l’essor des vélos électriques, le poids important que très peu.
Les freins dans le moyeu « rétropédalage »
Très proche du système de freinage à tambour, le frein s’actionne, non pas, à l’aide d’un levier de freins situé sur le guidon, mais en pédalant en arrière. L’intégralité du système de freinage est positionnée dans le moyeu de la roue arrière.
Similairement aux freins à tambour, ils disposent d’un bras métallique situé à l’extérieur qui vient se fixer sur le cadre. Le moyeu arrière peut être un moyeu classique sans vitesses ou un moyeu à vitesses intégrées.
En ce qui concerne la durée de vie du système de frein à rétropédalage, sa durée de vie est extrêmement longue. L’atout majeur est l’absence de câble et gaine de freinage, ce qui engendre un entretien encore amoindri.
Toutefois, l’inconvénient majeur est le fait que l’on ne puisse pas repositionner les pédales à l’arrêt, pour mieux démarrer, derrière. L’anticipation est le mot d’ordre, afin de bien positionner ses pédales lors de la phase de freinage.
Les suspensions du VAE
Il existe plusieurs types de suspensions, pour vélos. Parmi elles, il y a les différentes fourches suspendues à l’avant, et les amortisseurs, situés à l’arrière.
La fourche suspendue « classique »
Sur un vélo électrique, la fourche est l’élément sur lequel vient se fixer la roue avant. On dit d’une fourche, qu’elle est « suspendue », lorsqu’elle est équipée d’un amortisseur.
De plus en plus de vélos électriques de ville, en sont équipés. Cela s’explique par l’apparition de nombreux dos d’âne, ou encore, l’augmentation des routes accidentées. Cependant, lors d’un usage quotidien, nous sommes confrontés à tout un pas d’évènement, prévisibles ou non, qui nécessite d’avoir une fourche suspendue, afin d’apporter confort et bien-être. Nous voulons parler des bordures, pavés ou des zones de travaux, par exemple.
La fourche suspendue avant, permet de disperser les chocs et d’éviter de les remonter dans vos mains. Ce qui peut être désagréable, mais également traumatisant, pour certains d’entre eux.
Elle est particulièrement appréciée sur les VTT, mais également sur les vélo à assistance électrique ou VTC électrique. La suspension étant indispensable pour la pratique du VTT, elle n’est, en revanche, pas primordiale à bord d’un VAE, mais c’est tellement plus agréable.
La fourche suspendue « Head Shock »
La fourche suspendue head shock a été par le constructeur américain Cannondale, avec son système de fourche « lefty ». Un dispositif de suspension avant exceptionnel et novateur, différent de toutes les autres fourches du marché. La fourche lefty regroupe un monobras, avec un axe intégré.
Très rapidement adoptée par les VTTistes, notamment grâce à son système asymétrique et extrêmement léger. Cette fourche bénéficie d’un avantage de taille, puisqu’elle n’accumule pas de boue sur le té de fourche, permettant ainsi un meilleur roulement, en plus du système de suspension impressionnant d’efficacité.
Très performant, ce système a été décliné en un système head shock, plus minimaliste. Cette fois-ci, avec une fourche classique rigide et un système de suspension qui vient se loger entre la fourche et le tube de direction.
Un système immédiatement adopté par des VTTistes avec un usage en CrossCountry, mais aussi et surtout par les plus grandes marques de vélos électriques de ville. À l’image de Gazelle, qui équipe la majeure partie de sa flotte de vélos électriques hollandais, avec ce système de suspension.
La tige de selle suspendue
La tige de selle suspendue. Un agrément de conduite des plus agréables au quotidien.
Il en existe de toutes sortes et à tous les prix. La plus adaptée aux vélos électriques de ville et sans doutes, la tige de selle suspendue à ressort. Elle confère un grand confort et permet d’atténuer les chocs de la route. Couplée à une selle Royale, vous serez assis, comme sur un fauteuil.
La marque XLC, propose une tige de selle suspendue avec un bon rapport qualité / prix et un système de ressort ajustable.
La tige de selle suspendue, à parallélogramme
Parmi, les tiges de selles suspendues haut de gamme, il existe le système du « parallélogramme ». Comme son nom l’indique, un parallélogramme apparaît et permet au système d’absorber les chocs. Un système, plus robuste, plus fluide et plus performant.
Les marques XLC et Suntour, proposent également ce genre de produit. En revanche, le leader dans le domaine est EE Cycleworks, une marque californienne de composants haut de gamme, rachetée par Cane Creek en 2017.
Des produits haut de gamme, fabriqués aux Etats-Unis, pouvant équiper des vélos cargos électriques ou des speedbikes haut de gamme, à l’image des vélos électriques de la marque Riese & Müller.
Le porte-bagage du vélo électrique familial
Le porte-bagage équipe, désormais, tous les vélos à assistance électrique. Accessoire pour l’un, emplacement de la batterie pour l’autre, il est extrêmement et ainsi très utile au quotidien.
Un accessoire, très pratique, offrant à votre VAE plus de possibilités. En effet, que la batterie de votre vélo soit présente sur le porte-bagage ou non, vous trouverez toujours un système adaptable pour y fixer caisse de stockage, panier arrière, ou encore siège vélo enfant.
Les sacoches vélos seront également les bienvenues, aillez à l’esprit qu’il est important de vérifier la charge maximale que ce dernier peut supporter. En général, un porte-bagage classique, supporte une charge comprise entre 15 et 25 kg.
Si vous souhaitez équiper votre vélo d’un porte-bagage avant ou arrière, il sera intéressant de se rapprocher de la marque de votre vélo, qui aura très certainement un porte-bagage adapté, à vous proposer.
Dans le cas contraire, il existe une multitude de porte-bagages, adaptable pour votre vélo.
Attention, tout de même à vous assurer que vous disposez bien de système d’œillets au niveau de l’axe de la roue arrière et des haubans (pour le porte-bagage arrière) ou sur la fourche (pour le porte-bagage avant). En outre, pour les cadres qui ne seraient pas équipés d’œillets, des systèmes adaptables existent.
Le guidon du vélo électrique
Le guidon vélo est un élément déterminant, influant sur la position et le confort de l’utilisateur. Nous avons chacun, une morphologie et des mensurations différentes.
Selon notre taille, la longueur du buste, la longueur des bras, ou encore la largeur d’épaules, le choix du guidon aura fort heureusement, une incidence sur notre confort à l’usage.
Sans rentrer dans les détails d’une étude posturale, le choix du guidon vélo dépend en grande partie de votre pratique.
Prenez, l’exemple des VTT. Ils ont équipé, de série d’un très large guidon droit. Le guidon droit étant plus rigide et plus adapté à un usage sportif, et la largeur octroie au vélo, une grande maniabilité.
En ce qui concerne les vélos électriques, ils sont équipés de guidons recourbés, vers le pilote. Pour une prise en main aisée et un confort de haut vol. En plus de faciliter la prise en main, les commandes étant à portée de main.
Le guidon adapté selon sa pratique, offre une conduite sécurisante en ville, comme en campagne. Heureusement, avant de changer de guidon, il vous suffira de régler votre potence, en hauteur et en profondeur. Les VAE haut de gamme, ne nécessiteront pas d’outils pour le faire, sinon il faudra vous munir d’une ou deux clés allen.
Le poids du vélo à moteur
Le poids du vélo électrique est parfois trop considéré. Tout d’abord, car chaque vélo à moteur électrique possède un poids relativement similaire. En sus, l’assistance électrique est là pour faire le job. Néanmoins, le facteur à prendre en compte n’est pas réellement le poids du vélo, mais plutôt la répartition de celui-ci.
Effectivement, si vous avez pour projet de porter votre vélo à assistance électrique, pour le charger dans une voiture ou sur un porte-vélo, par exemple. Une bonne répartition des masses sera des plus appréciables.
De pus, il est vrai, qu’un vélo doté d’une bonne répartition des masses, se comportera mieux, sera plus maniable et plus stable.
Pour toutes ces raisons, les utilisateurs de tous les jours, qui souhaiteraient transporter leur enfant, tracter par une remorque vélo ou encore, charger leur vélo de ville électrique avec des sacoches, seront ravis d’avoir un vélo des plus équilibrés.